Derrière les barreaux de ta cage
Tes yeux l'ont maudit
Pour t'avoir volé ton visage
Et laissé seule dans la nuit
Et puis les larmes sont venues
Pour les laver de ce non dit
Inextinguibles elles continuent
A t'entraîner dans l'oubli
Alors un ange apparut
Qui te sauva du naufrage
Et tu t'enfuis vers le large
Dans ses grands bras tenue
Dès lors tes yeux percent
Là où les hommes ne voient que néant
Et toi tu n'as de cesse
De t'y tenir tendrement
Et devenir ange toi aussi
Pour bercer ceux que la vie blesse
Au cœur de leurs nuits