De la vie
tu ne m'appris que l'horreur
celle d'un corps dépouillé du chant qui la conçut,
ce corps que l'on répare comme les pièces d'un moteur
dans des chambres nickelées où les âmes s'oublient
Et c'est ainsi
ainsi que le monde meurt
d'ignorer bellement ce qui fait sa teneur
le souffle doux
de la voix qui le dit,
ce souffle qui s'entend dans le chuintement des pleurs
rappel de cet amour que si fort tu honnis
sans un remord
Pourtant sous les ombrelles d'un anodin séjour
pour ceux-là qui le couvent comme l'oisillon au nid
malgré tout
il survit
mardi 28 mai 2019
samedi 25 mai 2019
Laisser passer
Laisse aller ta pensée
là où elle veut aller
Ne la retiens pas
Regarde-la passer jusqu'au bout
elle te dira où tu étais
Et la douleur du passé
tu pourras la laisser là
Ne pas l'emporter avec toi
Ne plus la porter en toi
Ne crains pas la frayeur
et pas non plus les pleurs
qu'elle réveillera
C'est ainsi que tu t'éveilleras
à la vie qui sommeille au-delà
A ce qui est à toi
là où elle veut aller
Ne la retiens pas
Regarde-la passer jusqu'au bout
elle te dira où tu étais
Et la douleur du passé
tu pourras la laisser là
Ne pas l'emporter avec toi
Ne plus la porter en toi
Ne crains pas la frayeur
et pas non plus les pleurs
qu'elle réveillera
C'est ainsi que tu t'éveilleras
à la vie qui sommeille au-delà
A ce qui est à toi
mardi 7 mai 2019
Publication
Un nouveau recueil de mes poèmes vient de paraître aux Editions les Poètes Français.
On peut le commander sur le site
http://www.societedespoetesfrancais.eu
Photographie de Sacha Bauer-Schlichtegroll
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