Vivant
laisse danser
ton âme
laisse-la t'habiter
entre ce corps
que l'on a réifié
et l'esprit nu
que l'on veut purifier
Et qui alors
devient si ténu
qu'il ne te reste plus
que la mort
pour le faire exister
Vivant
à quoi bon
chercher Dieu
et même le trouver
si dans cette âme
tout petit
il ne peut s'incarner
pour animer ton corps
Ce corps qui
sinon
compris
dans la seule raison
c'est-à-dire
celle du plus fort
n'est-ce pas pire ?
ne vaut pas mieux
qu'une prison
samedi 26 janvier 2019
jeudi 24 janvier 2019
Jardins d'Isis
Une émission du 17 janvier à écouter en podcast sur le site de Radio FM Plus
Jardin d’Isis – Christiane Bozza- poète
lundi 21 janvier 2019
Un si beau jour
Un jour
un si beau jour
une fille m'est née
Je me suis demandée
mais qui est-elle ?
De le découvrir
je me suis réjouie
Et je lui ai dit
bonjour
Et les jours passaient
qui m'apprenaient
un peu plus toujours
qui elle était
Et cela
que je découvrais
d'elle
c'était une merveille
Ainsi
j'ai appris
sa façon de rire
de pleurer
de colèrer
de tout son cœur
-cette naturelle ardeur
J'ai appris
qu'elle ne faisait pas
dans la dentelle
ce qu'elle faisait
ce qu'elle disait
ce qu'elle pensait
elle le faisait
elle le disait
elle le pensait
sans faire sa belle
Et elle était si belle
comme ça
C'était bien elle
et j'ai aimé
qu'elle soit telle
Alors je prie
pour que jamais
elle ne croit
qu'elle n'est pas belle
parce qu'elle est comme ça
qu'aucun
vilain
jamais
ne la persuadera
qu'elle devrait ne pas être telle
ne pas être celle-là
qu'elle est
Celle que j'aime telle quelle
et qu'autrement
qu'une maman
on aimera
parce qu'elle
est elle
A ma fille, pour ses 27 ans
un si beau jour
une fille m'est née
Je me suis demandée
mais qui est-elle ?
De le découvrir
je me suis réjouie
Et je lui ai dit
bonjour
Et les jours passaient
qui m'apprenaient
un peu plus toujours
qui elle était
Et cela
que je découvrais
d'elle
c'était une merveille
Ainsi
j'ai appris
sa façon de rire
de pleurer
de colèrer
de tout son cœur
-cette naturelle ardeur
J'ai appris
qu'elle ne faisait pas
dans la dentelle
ce qu'elle faisait
ce qu'elle disait
ce qu'elle pensait
elle le faisait
elle le disait
elle le pensait
sans faire sa belle
Et elle était si belle
comme ça
C'était bien elle
et j'ai aimé
qu'elle soit telle
Alors je prie
pour que jamais
elle ne croit
qu'elle n'est pas belle
parce qu'elle est comme ça
qu'aucun
vilain
jamais
ne la persuadera
qu'elle devrait ne pas être telle
ne pas être celle-là
qu'elle est
Celle que j'aime telle quelle
et qu'autrement
qu'une maman
on aimera
parce qu'elle
est elle
A ma fille, pour ses 27 ans
vendredi 11 janvier 2019
Prends ta vieillesse
Prends ta vieillesse
Comme un cadeau
Et porte-là
Comme on porte un drapeau
Prends ta vieillesse
Fais-là flamber
Ne sois jamais
Désabusé
Prends ta vieillesse
Fais-lui l'amour
Fais-la vibrer
Fais-là vivre au grand jour
Prends ta vieillesse
Pour le meilleur
Comme une ivresse
Prends ta vieillesse
Ne te dis pas
Ça sert à quoi
Prends chaque instant
Au coeur du temps
Tu te construits
Tu t'enrichis
Et ta vieillesse
Chante la vie
Moi je la serre
Comme on serre un trésor
Sous ses baisers
Ses jours ses nuits
Je suis toujours
Plus que ravi !
Moi ma vieillesse
À bras le corps
Moi je la serre
Comme on serre un trésor
Je veux jouer
À m'éblouir
Et je vieillis
Riche en plaisirs
Ne te dis pas
Ça sert à quoi
Comme une ivresse
Prends ta vieillesse
André Bonafos
d'après la chanson de Charles Dumont, Prends ta jeunesse
tiré du recueil, Malinement (Autoédition, 2017)
Contact: andre.bonafos@wanadoo.fr
mercredi 9 janvier 2019
Sans savoir
Je cherche
ce recoin
de mon âme
libre des souvenirs
désormais clos
sans devenir,
ce morceau
de mon cœur
qui a un avenir,
cet élan de bonheur
sans tache
insoumis
Mais rien
de ce qu'aujourd'hui
je vois
je sens
j'entends
n'est sans lien
avec hier
et le présent
que je ne peux fuir
sans aveuglement
me ramène en enfer,
me cache
-voilà le drame-
ce qu'autrement
pourrait être demain
Et la tendresse
logée en mon sein,
que personne ne m'a donnée
et qui pourtant s'y tient
se retient
devenue pauvresse
quand
le pourquoi de ma destinée
se cherche
dans un monde qui n'en veut aucun,
quand le savoir se croit certain
ce recoin
de mon âme
libre des souvenirs
désormais clos
sans devenir,
ce morceau
de mon cœur
qui a un avenir,
cet élan de bonheur
sans tache
insoumis
Mais rien
de ce qu'aujourd'hui
je vois
je sens
j'entends
n'est sans lien
avec hier
et le présent
que je ne peux fuir
sans aveuglement
me ramène en enfer,
me cache
-voilà le drame-
ce qu'autrement
pourrait être demain
Et la tendresse
logée en mon sein,
que personne ne m'a donnée
et qui pourtant s'y tient
se retient
devenue pauvresse
quand
le pourquoi de ma destinée
se cherche
dans un monde qui n'en veut aucun,
quand le savoir se croit certain
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