C'était mort.
C'était mort
là
quelque part en toi.
C'était mort
non pas
parce que c'était arrivé à sa fin.
Ce n'était pas
mort
parce qu'on l'avait tué.
C'était mort
parce que cela
n'était pas encore né.
Ca n'avait pas pu naître
parce que la porte lui était fermée.
Et c'était resté
dans les limbes
d'une vie impossible.
Et puis soudain
le verrou est tombé.
Alors ça c'est révélé.
Souffle, souffle,
réchauffe-le
que cela palpite
que cela naisse
que cela vive enfin !