Ce caillou
poli par la lumière
est si doux
Je le préfère
au bijou
majestueusement offert
Par le grigou
qui détruit notre terre
pour deux sous
mercredi 27 novembre 2019
vendredi 1 novembre 2019
Ce dont on a besoin
A force de voir
se disloquer les corps
dans ce camp de la mort
qu'était devenue ta vie
tu t'étais épuisée.
Et là
c'était fini.
Pas de parole
pas de parabole
ni âme, ni esprit.
Pas d'espace
pas de place.
Et cette indifférence
entre la présence et l'absence
entre le vide et le plein
entre hier, aujourd'hui, demain
entre la douleur et le plaisir
entre répulsion et désir
entre savoir et ignorance
entre toi, moi, lui
entre le silence et le cri.
On te disait,
Regarde !
Regarde le soleil briller
regarde l'arbre se pencher
sur la terre.
Sans un regard pour toi.
On te disait,
Ecoute !
Ecoute le vent souffler
écoute l'oiseau chanter
ce mystère.
Sans une oreille pour t'écouter.
Le soleil éclairait
des visages hébétés,
les arbres se penchaient
sur des corps torturés,
le vent transportait
des cris désespérés
que le chant de l'oiseau aiguisait.
Mais celui qui alors te dit,
Vis dans l'instant
ici et maintenant !
Cette souffrance
il ne la connait pas,
il la nie.
Car quand il en est ainsi
quand un être en fait l'expérience
ce dont il a besoin
ce n'est pas de sagesse
mais de tendresse.
se disloquer les corps
dans ce camp de la mort
qu'était devenue ta vie
tu t'étais épuisée.
Et là
c'était fini.
Pas de parole
pas de parabole
ni âme, ni esprit.
Pas d'espace
pas de place.
Et cette indifférence
entre la présence et l'absence
entre le vide et le plein
entre hier, aujourd'hui, demain
entre la douleur et le plaisir
entre répulsion et désir
entre savoir et ignorance
entre toi, moi, lui
entre le silence et le cri.
On te disait,
Regarde !
Regarde le soleil briller
regarde l'arbre se pencher
sur la terre.
Sans un regard pour toi.
On te disait,
Ecoute !
Ecoute le vent souffler
écoute l'oiseau chanter
ce mystère.
Sans une oreille pour t'écouter.
Le soleil éclairait
des visages hébétés,
les arbres se penchaient
sur des corps torturés,
le vent transportait
des cris désespérés
que le chant de l'oiseau aiguisait.
Mais celui qui alors te dit,
Vis dans l'instant
ici et maintenant !
il ne la connait pas,
il la nie.
Car quand il en est ainsi
quand un être en fait l'expérience
ce dont il a besoin
ce n'est pas de sagesse
mais de tendresse.
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