la mort me hantait
que le chagrin
m'engloutissait
sur mon chemin
je t'ai rencontré
toi
le grand arbre
Ton haut feuillage
doucement penché
me protégeait
de leurs rayons cruels
qui m'anéantissaient
Sur ton tronc rugueux
j'ai passé mes mains
et puis
je l'ai étreint
O dis-moi
toi qui est là
depuis si longtemps
dis-moi les célestes secrets
de cette terre où nous voisinons
Dis-moi 
dis-moi
comment vivre humain
comment tenir debout
comme tu le fais si bien
quand le feu s'est éteint
de ce qu'on croyait vrai
et qui ne l'était point
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