Parfois
je sens que me traverse
le frisson de la mort
Un tremblement qui me renverse
quand
une âme se blesse
au réel de son corps
abandonné sur les contreforts
de la tendresse
Là où les pleurs se noient
dans la détresse,
interdits.
Parfois
je sens que me transperce
le silence déchiré de l'exil
Le silence de celui 
dont la voix s'adresse
à ceux qui l'ont accueilli
mais
d'un autre lieu
de leur coeur inconnu
cette voix est un fil
entre les deux
ici
où son chant me bouleverse
et là-bas
où il est interdit.
Alors
je ne peux pas faire comme si
Comme si
mon bonheur
ma liberté
ma vie
ne dépendaient pas de toi aussi.
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