La poésie parfois
se voit couper
l'herbe sous les pieds
La muse est muselée
Les mots ici
le corps ailleurs
l'esprit à la merci
de la douleur
Pour que tu vives encore
on l'endort
Alors il s'enfuit
Il invente un autre décor
où les mots ne sont plus que l'écho
de l'instant arrêté
Et ton âme épuisée
n'en peut mais
Et ton âme brisée
ne s'y reconnaît
Ainsi parfois
aux attaques du sort
la poésie se défait
Aux portes de la nuit
elle est défaite
Pourtant jamais 
elle ne se dédit
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