Tu ne peux pas aimer la vie
Tu ne peux pas trouver la paix
Celui qui t'a touchée a détruit
Le chemin même qui y menait
De loin les anges te sourient
Et si, et si tu t'envolais ?
Les bonnes âmes que voici
T'abjurent: et si tu pardonnais
N'entendent-elles pas qu'il t'avilit
Que ce lien doit être défait
Se croient-elles donc au paradis
Et si, et si elles se trompaient ?
Et cela que tu as appris
Cela que tu sais être vrai
Ces mots qui ne peuvent être dits
Et qui seuls te libéreraient
Au nom du ciel sont interdits
Mais un tel ciel qui en voudrait
S'il faut le payer un tel prix ?
Et si, et si il ne l'était ?
J'ai sorti un rouleau de vos poèmes
RépondreSupprimerJe lis à la lumière de la lampe
Les poèmes finis la lampe tremble
Et l'aube est toujours loin de rougeoyer.
Les yeux me brûlent j'ai éteint la lampe
Je reste silencieux dans la pénombre.
Le rugit des vagues sous les vents d'orage
Frappant l'une après l'autre le bateau.
Sur un bateau lisant les poèmes de Yuan Zhen, par Po Chu-I , en 815