A chaque fois
que le ciel
apparaît
bleu et clair,
ton fantôme réapparaît.
Et se rappelle
le mal
qui me fut fait.
A chaque fois
que l'oiseau
prend son envol
dans la lumière,
cette douleur l'assombrit.
Alors l'oiseau s'affole
et revient au nid,
muet.
Et
posant 
sur le papier
les mots de ce poème,
je crains
qu'ils ne recouvrent ta trace,
te vouant
à l'oubli
Et que ce visage défait
derrière lequel
tu te caches
devienne celui
que l'on croira avoir été
le vrai,
le visage de celle
que tu n'étais.
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