Dans le temps
de ton absence
ici-bas,
le temps
de ta présence
au-delà des apparences,
j'entends ta voix.
Une voix silencieuse
et claire
et soyeuse,
une voix de velours,
cette voix
qui hier
ne pouvait que se taire.
Et ce corps
que je perçois
quoique je ne le voie pas,
ce corps que tu es maintenant,
purement,
il était déjà tien
avant.
Essentiellement.
Corps immortel
étoile éternelle,
pour lui
passer de l'autre côté
du voile
de la mort
n'est rien.
Il le fait
quand cela est bien.
Et si nous savions
chacun
reconnaître le sien,
alors
quand cette vie 
nous appelle encore
à faire ce pour quoi nous somme nés,
de ce qui la détruit
nous guéririons.
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