des écumes de l'âme
Si les amarres se rompent
en chavirant l'amour
Si la danse s'arrête
quand le violon se meurt
Si le brouillard s'allonge
sur le banc des désirs
Si les promesses se noient
dans le flot de l'oubli
Si l'amitié se distend
décousue par l'absence
Si le corps se fendille
sous la bourrasque du temps
Si la vie se meurt
par manque de présence
Peut-être faut-il frapper
à la porte du bonheur.
                            Philippe Derckel
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