qui m'enveloppe comme un fantôme effrayant
Je ne sais d'où elle m'est venue
peut-être l'avais-je en naissant
je veux la regarder en face
je te la montre dans la glace
tu ne vois qu'un reflet luisant
Tu ne peux pas la contempler
je me retrouve nue devant elle
plus vive encore
plus blanche
plus belle
Elle te brûlerait les yeux
elle te rongerait le corps
je la regarde vibrer encore
plus seule encore devant elle
Et si je pleure
c'est pour la vois plus clairement
la solitude est un grand drap tout blanc
Poème de jeunesse
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